Le païen authentique n’est ni religieux ni dans une spiritualité, sa tradition est spirituelle, certes mais elle n’a rien à voir avec la “spiritualité” qui est généralement issue des courants new age qui ne reposent que sur la créativité de leur inventeur contemporain. Alors que le païen lui se repose sur la tradition primordiale,  toutes les religions dérivent de cette tradition Hyperboréenne dont elles ne sont que des formes dévoyées et politisées qui furent mis en oeuvre pour dominer les hommes et les plonger dans un esclavage mental invisible.

Le Pagan Hyperboréen est au contraire dans une démarche d’émancipation, il se veut libre de toute dépendance pour se trouver lui même. Il a confiance en lui et dans les puissances de la nature, il cherche à s’améliorer, à s’élever, à s’éveiller. Il ne mise pas sur une éventuelle récompense qui lui est promise après sa mort, ne cherche pas non plus à éviter un très spéculatif “enfer”. Il n’est pas fataliste quant à la souffrance de ce monde, face au mal, il est combattant car il cherche à rétablir l’âge d’or, cette ancienne époque où les hommes vivaient en harmonie les uns avec les autres et avec la nature.

C’est en effet avant tout dans l’action que le libre païen “pratique” son culte. Car pour lui tout est sacré, surtout la vie, il est donc “pieux” lorsqu’il applique les principes virils, supérieurs, éthiques et vertueux car conformes à la nature, il cherche à rétablir l’harmonie, éloigner les mensonges, rendre la justice, honorer ses ancêtres et les dieux, c’est à dire les puissances de la nature. C’est sa conscience qui lui paie son salaire, le païen est heureux parce-qu’il est en paix avec lui même, il dort très bien même si son comportement “VRAI” dérange énormément son entourage, ce qui est normal dans une époque ou les hommes sont totalement déconnectés des principes et des lois qui nous dépassent, car leur conscience n’est pas “éveillée”, les gens de la masse sont anesthésiés, alors que l’homme libre est pleinement conscient de la valeur de la vie et de son rôle à jouer dans celle-ci.

Le Pagan de tradition Nordique n’a d’autre seigneur que lui même, mais attention, ce “lui même” n’est ni son ego ni ses envies égoïstes, c’est le maître intérieur, ce maître c’est l’être, la véritable nature de l’individu, la part divine, juste et vertueuse. Mais pour arriver à ce stade avancé de conscience, le libre païen a effectué un travail intérieur, afin de se connaître, de s’éveiller. Pour cela la mythologie et les contes lui sont d’une grande aide car ils mènent à des justes questionnement, on parle ici d’une puissante philosophie verticale, puissante car à la fois amusante, rafraîchissante et profondément instructive. La méditation est également d’une grande aide, qu’elle soit active et physique, ou purement contemplative, elle permet de se dissocier, de s’extraire du serpent de Midgard : ces pensées incessantes qui occupent le mental.

Il a un bon hygiène de vie* Il cherche à faire venir la pureté dans le corps, la paix dans l’âme puis la vérité dans l’intellect.

Idéaliste ne craignant pas la mort, celle-ci n’étant qu’un passage, prêt à se sacrifier pour la beauté des principes supérieurs, pour préserver l’héritage et le mode de vie de ses ancêtres, les indo-européens ont toujours été les guerriers les plus redoutés de la planète, leur courage et leur bravoure ayant fait l’objet de nombreux louanges dans toutes les mythologies du monde. Rome n’aura réussi à les vaincre que par la corruption de leur corps et de leur esprit, par l’exportation massive de vin, le changement de culture, la mauvaise influence de la religion Romaine, le confort, l’argent, autant de choses qui étaient méprisées par les Celtes de haute époque et qui vont lentement mais sûrement affaiblir leur intérêt pour les valeurs supérieures, valeurs supérieures qui nourrissaient pourtant leur courage et leur vaillance, c’est ainsi que les Gaulois ont été vaincus : par Loki, les femmes et le vin. 

Les principes et valeurs du païen de tradition Hyperboréenne :

L’honneur des ancêtres : Respecter l’héritage reçu (l’héritage est essentiellement culturel, spirituel et intellectuel pour un païen, pas matériel) et le don de soi pour la tribu, pour les idéaux et les principes vertueux qui nous dépassent.

Le destin qu’il cherche à maîtriser autant que son libre arbitre lui permet, il voit sa vie comme une chance à honorer, il remercie les dieux en étant conforme à la nature (c’est la vertu), car c’est au travers de la nature que les dieux se manifestent. Il aspire à réaliser de grands actes, tendant à l’héroïsme pour honorer ses ancêtres et les dieux, c’est à dire la vie elle-même.  

Respect de la nature et de l’harmonie cosmique, le païen vie en harmonie avec la nature, il se voit comme sont enfant, il se doit de la protéger pour ce qu’elle lui apporte. Il est animiste : il pense que toute objet , animal, plante, arbre, homme, femme, toute les choses possédant un corps matériel et un corps immatériel qui vibre (une âme, un esprit, ce qui commence à être confirmer par la physique moderne). Le païen est homme qui passe du temps dans les forêts et les endroits naturels afin de s’accorder avec les vibrations universelles, ce n’est pas un citadin.

Cet homme cherche à s’élever par lui même puisant sa force à l’intérieur de son être, en apprenant a se connaître. La puissance et l’harmonie se trouvent en lui. Toute solution réside a l’intérieur de chacun comme les principes universels divins appelés “dieux”. La tradition veux que les païens soient éveillés par des contes, des légendes et la mythologie. Elles y cachent de multiples grilles de lecture qui peuvent débloquer des situations a l’intérieur de chacun de nous.

L’enracinement, qu’il soit spirituel et culturel : dans la tradition Hyperboréenne, qu’il soit matériel : dans une terre qui fût aussi celle de ses ancêtres (même si c’est aussi ponctuellement un voyageur et un aventurier de première classe) , ou qu’il soit charnel : Un païen vit en communauté, plus exactement en tribu, la seule vrai patrie : la famille élargie. L’organisation politique est une anarchie organisée : chaque femme, chaque homme, chaque clan, chaque tribu est souveraine, mais ils peuvent également se fédérer contre un ennemi commun, c’est ce que fit Vercingétorix, bien trop tard malheureusement.

Les femmes et les hommes sont égaux en droit, loin du paradigme Abrahamique, les femmes peuvent accéder à des responsabilités selon la règle de la méritocratie, cependant on est également très loin du féminisme qui tend à masculiniser les femmes. Une femme païenne est avant tout la gardienne de la famille et de la tradition, l’importance de l’éducation des enfants et de la femme-ILLE étant valorisé dans cette société tribale, les femmes sont bien dans leur peau dans tous les rôles.

Face aux dieux, ses pratiques rituelles :

Le païens ne met jamais quelqu’un au dessus de lui mais il ne met jamais quelqu’un en dessous de lui non plus, c’est un principe universel garant de la liberté, dans le respect du libre arbitre de chacun. En cela le païen est un éternel insoumis.

Il ne place pas les dieux au dessus de lui mais cherche à les retrouver en lui à l’aide de son seigneur intérieur, jamais il ne combattra en leur nom pour chercher à imposer sa façon de penser. (on a jamais entendu un Viking crier “pour la gloire d’Odin”, ou “Odin est le plus grand”). Cependant il pourra combattre avec leur puissance (par contre on a souvent entendu au combat “par Thor” ou “par Toutatis”). Le mot combattre peut paraître violent mais le premier combat c’est d’abord le combat spirituel qui nous amène à la limite de nous même pour apprendre à nous connaitre.

Dans la définition du mot Prière, il y a la connotation de quelqu’un d’inférieur qui demande à son supérieur. Le païen ne prie donc pas. En revanche il médite sur lui et il peut entrer en communion avec son corps divin.

Le lieu de culte est libre, la forêt, chez lui… Ce qui n’empêchent pas la communauté de se réunir à chacune des 8 fêtes sacrées traditionnelles. Ils peuvent aussi se réunir chaque dimanche si bon leur semble, mais pas dans un temple ! Le temple est dans l’esprit citadin de confort, de fermeture par rapport à la nature, aux autres, de privatisation du culte, voir de commercialisation du sacré (donnez, donnez pour la paroisse !). De plus l’effet centralisateur de la prêtrise tend à favoriser la corruption de celui-ci, cela tend également à retirer la responsabilité de transmission intra-familliale “grand-père à petit fils” d’éducation culturel, le temple s’érige ainsi en intermédiaire entre les hommes du clan, comme un intru.

Un païen de tradition européenne n’est pas un idolâtre, contrairement aux “pseudo-païens” de la tradition polythéiste égyptienne d’Isis : Des citadins déconnectés de la source, matriciens, ils autorisent les rapports entre frères et soeurs (les pharaons, comme les rois de France, avaient des relations incestueuses qui ont engendré la dégénérescence de leur lignée) et une sexualité dépravée, des orgies de vin et de bière qui menèrent à la décadence et à la disparition de la civilisation égyptienne antique.

Pas de prosélytisme, cette maladie de la conversion de toujours plus de monde, comme pour se rassurer que l’on a raison, ne touche pas les libres païens puisqu’ils ne sont pas vraiment dans des croyances, ni dans une religion, mais animés de principes issues d’une tradition enracinée : La tradition primordiale, ancestrale et d’origine Polaire.

Et maintenant le réel :

Comment détecter un faux mouvement païen à la solde de l’empire mondialiste, comment trier le bon grain de l’ivraie ? Voici les marqueurs qui permettent de différencier un païen authentique enraciné dans la tradition Hyperboréenne, d’un néo-païen new age, ou pseudo païen abrahamico-darwino-compatible :
-Les fils de Bor revendiquent l’origine Nordique de leur tradition, de leurs ancêtres et de la civilisation.
-Un Pagan de tradition Européenne, ne parle pas de croyance ou de religion, mais de principes et de tradition.

-Un libre païen ne prie guère, il respecte les puissances mais ne s’y soumet pas, pas plus qu’il ne cherche à soumettre quiconque.
-Un Hyperboréen pense que le destin n’est pas totalement écrit à l’avance : Sa première pratique est l’amélioration de soi, le mode de vie Olympien.
-Les dieux sont soit les grands ancêtres, soit les forces de la nature visible et invisible.
 

Oleg de Normandie

 

* (les Celtes de haute époque, avant l’apparition du vin Romain en provenance d’Italie, ne buvaient pas d’alcool, à part dans les fêtes traditionnelles où son usage était autorisé)

 

 

 

 

 

 

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  1. Soutien total!!!!

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